C'est sous le nom d’une aïeule, qui m’évoquait une contrée lointaine et pleine de magie, que j’ai décidé de donner vie à ma passion pour les récits et les mots qui les portent.
Comme je ne suis pas très conventionnelle, je n’écrirai pas que j’ai toujours aimé lire, contrairement à ce qu’affirme ma mémoire. Voilà plutôt ce qu’affirment mes parents :
Mon premier personnage de fiction (comprenez « imaginaire ») remonte à l’époque de mes trois ans. Il avait approximativement mon âge, la peau noire et s’appelait « Tilip ». Comme le médecin de famille l’avait prédit, notre amitié n’a duré que quelque temps.Je n’ai pourtant jamais cessé d’inventer des gens et des mondes étranges : depuis « l’affaire Tilip », mon imagination débordante n’est plus à démontrer. Reste à expliquer comment l’écriture s’est tout naturellement imposée à moi…En réalité, cela n’a pas été une évidence.La veille de mon entrée à l’école, j’ai annoncé à mes parents que je n’apprendrai jamais à lire ni à écrire. Au cours des semaines suivantes, un bras de fer psychologique s’est engagé.
Ma mère a gagné.
Merci à elle.
« La vie n’est rien sans la Paix, qui est l’unique trésor que les Hommes se doivent de conserver. Mourir pour la Paix, c’est avoir vécu. »
Plus d’une année s’est écoulée depuis la terrible épreuve d’entrée au Conservatoire.
Les rêves de noblesse et de reconnaissance de Sicara sont enfin à sa portée. Pourtant, les ombres s’accumulent : le chemin parcouru lui a coûté bien plus cher qu’elle ne l’avait imaginé, et le pouvoir au sein duquel elle compte se ménager une place est menacé.
Dans l’œil du cyclone, la jeune Douée tente de protéger ce en quoi elle croit. Tiraillée entre la série de drames qui vise à ébranler la cité d’Or et ses propres démons, elle comprend que les cartes ont été redistribuées. L’enjeu n’est plus la gloire, mais la survie.
Format du livre : 16x24cm ; 452 pages ; estampillage doré sur la couverture ; gardes illustrées
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